Pour beaucoup, un espace de coworking, c’est avant tout un bureau, une prestation d’hébergement. Pour certains, c’est aussi indissociablement lié à une ambiance, à de la convivialité. Mais de là à envisager qu’en plus, ça permet de trouver des opportunités business, alors là…
Et tu veux pas 100 balles et 1 Mars, aussi ??
En mai 2016, quelques mois après notre ouverture, nous avions publié un premier article intitulé : Opportunités business dans un espace de coworking : mythe ou réalité ? Le constat à l’époque était déjà prometteur. Si vous voulez le découvrir, c’est par ici.
Un an plus tard, nous nous sommes dit que ce serait bien de refaire le point. Pour cela, même méthode qu’il y a un an : quoi de plus parlant que le témoignage des coworkers eux-mêmes ?
La parole aux anciens
Parmi ceux qui ont trouvé chaussure à leur pied au sein de l’espace, il y a quelques représentants des promotions 2015 et 2016 du 50 Coworking.
Tout d’abord, Tristan Gaston-Breton, qui a rejoint l’espace en septembre 2016 :
« C’est entre le café du matin et le déjeuner, pris dans l’espace réservé à cet effet au 50, que j’ai découvert qu’il y avait, au coworking, des compétences répondant à mes besoins. Historien d’entreprises travaillant pour de grands groupes (Capgemini, Total, Pommery, Loxam…), j’avais besoin d’un graphiste susceptible de réaliser rapidement la maquette d’un ouvrage. Tel fut le point de départ de ma collaboration avec Elsa Lecoq, qui se livrait à son art en face de mon propre espace de travail. Engagé dans un renouvellement de mon offre, j’avais également besoin de repenser totalement mon site internet et de muscler ma présence sur les réseaux sociaux. L’agence Penrose, dont je croisais les fondateurs chaque matin, sut répondre à mes attentes. On entend dire parfois que les espaces de coworking accueillent de petites boîtes en phase de démarrage et sans référence. J’atteste du contraire. »
« Le coworking n’est pas une question de taille mais d’état d’esprit. »
« Aussi bien Elsa Lecoq que Penrose présentent toute l’expérience et toutes les références nécessaires. Ce qui les intéressent au 50 est ce qui m’intéresse moi-même : la possibilité de travailler en réseau sans alourdir inutilement ses frais fixes. Le principal atout que je tire de ces premières collaborations est l’importance de la proximité. Travailler avec quelqu’un qui occupe le bureau d’à-côté accélère les opérations et simplifie la gestion d’un projet. »
Comme vous l’aurez remarqué, les coworkers du 50 proposent leurs propres services, mais savent aussi collaborer entre eux pour agir de concert et ainsi élargir leur domaine de compétences.
Tout comme Tristan, Didier Grégoire, coworker depuis juin 2016, a mis plusieurs mois avant de collaborer avec ses voisins de bureau :
« Nous étions depuis plus de 9 mois à travailler côte à côte. Romain Luce et moi. Et puis, son
activité grandit, il a besoin de partager ses données sur réseaux. Et puis voilà qu’Envi’Energie décide de voler des ses ailes, ou du moins dans ses bureaux. A force de discuter ensemble, de tout et de rien, d’astuces informatiques, nous nous entendons sur l’achat de PC, d’imprimantes et de prestations d’installation, de configuration de réseau et d’infogérance. Romain accepte que je soutienne son infrastructure ! »
« La confiance et l’intérêt de l’un pour l’autre nous a amené à collaborer. »
« Je suis de mon côté plus enclin à lui rendre un service de qualité de par le fait que nous avons partagé quelques moments extraprofessionnels. Mon métier, c’est l’externalisation de proximité du service informatique, dans les boîtes qui montent. Cela tombe bien, non ? »
La parole aux nouveaux
Maintenant, les petits nouveaux, qui sont arrivés en 2017. Je vous promets que tout est vrai : nous n’avons pas de Marseillais au sein du 50.
Le premier témoignage est celui de Miguel Delgado, qui travaille pour Cogiway, éditeur SAAS spécialisé dans le Knowledge Management, et qui nous raconte à la fois son arrivée au 50 et sa première collaboration. Vous allez voir, il y a un lien :
« J’ai consulté le site web sur Le 50 le matin.
J’ai sonné spontanément à la porte l’après-midi.
Blandine m’a fait visiter et m’a présenté un coworker spécialiste en infogérance AWS
(Frédéric, associé de 6scaling).
Comme nous avions un besoin dans ce domaine et que son offre convenait, nous travaillons maintenant ensemble. »
Vous voyez, le lien ? C’est qu’en une seule journée, Miguel a appris l’existence du 50, a signé pour devenir coworker et a trouvé un partenaire stratégique pour son business.
Grosse journée.
Depuis, Miguel ne s’est pas arrêté là (il est là depuis 1 mois, quand même), puisqu’il a également fait appel à l’une de nos coworkeuses historiques, Catherine Potier, directrice artistique :
« Lors du barbecue annuel, j’ai demandé si dans l’espace du 50 il y avait un graphiste/animateur vidéo pour un POC de questions réponses en vidéo.
Catherine qui était présente a répondu que c’était dans ses cordes.
Nous travaillons actuellement sur la première vidéo démo du POC. »
Et oui, tout devient simple, au 50…
Enfin, Caroline Simon, fondatrice de WeAreBrainJuice, a elle aussi pu mesurer rapidement la force du réseau du 50. Son agence, qui propose de l’accompagnement stratégique et opérationnel en communication, a très vite fait l’objet d’une proposition :
« Je me suis sentie bien immédiatement au 50 Coworking grâce à l’agencement du lieu, la lumière, la décoration, la fluidité de l’espace, et la convivialité des coworkers et de Blandine Cain, fondatrice du 50 Coworking.
Je me présente donc aux coworkers lors de ma journée découverte. Nous échangeons rapidement sur nos jobs et nos clients avec Elsa Lecoq, talentueuse graphiste.
« Après seulement 10 minutes au 50 Coworking, j’étais déjà mise en relation par Elsa avec un potentiel client ! »
« Je travaille d’ailleurs aujourd’hui comme consultante en communication pour ce client. »
Et Caroline rend déjà la pareille au 50, en nous proposant mardi prochain un atelier gratuit pour initier ses petits camarades à l’art de la subtile communication BtoB.
Le triple effet Kiss-Cool
Comme vous le voyez, les synergies sont souvent surprenantes, voire improbables. Après l’avoir pressenti, je peux désormais l’affirmer : ce sont souvent les métiers les plus éloignés les uns des autres qui s’apportent le plus.
Plus l’espace est ouvert et divers et plus les opportunités augmentent !
Enfin, au cas où ça ne vous soit pas encore venu à l’esprit : avez-vous comparé un espace de coworking avec des réseaux professionnels de type BNI ou associations de chefs d’entreprise ? Je ne dis pas que l’un peut remplacer totalement l’autre. Plus vous aurez de cercles différents, et mieux ce sera pour le développement de votre entreprise.
Mais le gros écueil des réseaux professionnels est de s’y consacrer d’une manière disproportionnée à ce qu’ils rapporteront. Il est donc important de bien les choisir et de définir, puis de respecter, ses priorités et ses objectifs, en tenant compte de leur coût, du temps induit et de la profondeur de la relation, autrement dit, du niveau de confiance que vous pouvez prétendre y construire.
Dans un espace de coworking, vous payez pour un hébergement : c’est plutôt moins cher qu’un bureau classique si vous intégrez tous les coûts cachés (charges, abonnements, impôts, consommables, ménage…), et vous avez 2 bonus gratuits de premier ordre : la convivialité et le réseau !
Ensuite, vous mutualisez le temps passé à votre bureau et celui passé à réseauter : zéro temps supplémentaire !
Enfin, c’est une évidence, mais il est bon de rappeler qu’une relation de confiance se construit au quotidien : alors forcément, partager les mêmes bureaux que vos futurs clients, partenaires, prestataires… ça permet d’apprendre à les apprécier vraiment pour ce qu’ils sont avant de vous engager dans une relation professionnelle avec eux. Et c’est ensuite le luxe suprême que de travailler dans des locaux partagés !
Le temps est venu. Et c’est maintenant.